"Les amours de vacances finissent pour toutes sortes de raisons mais au bout du compte, elles ont une chose en commun. Ce sont des étoiles filantes, lumières tout à fait spectaculaires venues des cieux, un fugace aperçu de l’éternité qui disparaît en un éclair."La mine du crayon à papier se frayait un chemin sur la feuille de papier dans un dessin précis et travaillé. La langue légèrement tirée, Ethan était concentré et rien au monde aurait pu le faire sortir de sa bulle. Les écouteurs enfoncés dans les oreilles, il était dans un autre univers, son petit cocon douillé dont il refusait de sortir même en présence de ses parents. Il n'avait jamais été le genre à beaucoup parler, il avait beau s'entendre avec les gens qui l'entourait il était bien rare qu'il s'ouvre à eux et se confit. Il préférait garder ses secrets, ses envies, et sa vie pour lui. On ne peut faire confiance à personne dans un tel monde. Mais il le vivait bien grâce à sa passion, le dessin. Et de temps en temps, il lui arrivait aussi de faire de la poésie. Il aimait lire les écrits de grand auteur tel que Voltaire ou Victor Hugo. Il n'avait rien du délinquant de bas étage qui ne jurent que part les jeux vidéos et ont la seule fierté d'avoir un bulletin bon à allumer la cheminer. Celui d'Ethan était exemplaire et il avait intérêt à ne pas changer. Ses parents étaient beaucoup derrière lui pour le bouster de ce côté là.
Lâchant son crayons, il se laissa tomber en arrière pour s'allonger dans son lit en fermant les yeux, plongé dans sa musique. Il aimait les musiques douces et recherchées, avec des paroles engagées qui dénoncent les choses. Les chansons sans intérêt, chantées pour le seul but commercial ne l’intéressait pas. Il avait été éduqué pour aimer les belles choses. Se redressant légèrement, il attrapa un livre à côté de lui et en retira le marque page. Il commença alors à dévorer les pages de ce livre auquel il accordait grande importance, il aimait voir à quel point cet auteur savait cacher la vérité des choses dans des personnages qui paressent pourtant si simples. "Candide". Il n'eut pas le temps de bien lire car peu après sa mère ouvrit la porte de sa chambre en l'interpellant.
"Dis moi, tu n'es pas sensé préparer tes bagages ?" Retirant ses écouteurs, il releva les yeux de son livre pour regarder sa mère. Ses bagages... Il ne voulait pas les faire. Les vacances il détestait ça. Passer ses journées à ne rien faire, la plage était beaucoup trop fréquentée, il n'y avait souvent aucune bibliothèque, les gens étaient aussi pénibles les uns que les autres et il savait bien qu'après les vacances aucunes relations d'amitié ne persistait. Mais ses parents ne lui laissaient pas vraiment le choix. Ethan se décida alors à se lever pour faire sa valise. Il n'avait pas le coeur à cela mais après tout, peut être que ça lui permettrait de changer un peu d'air et pouvoir s'amuser. Car même si il était du genre à passer ses soirées dans des musés et bibliothèques il ne disait jamais non à une petite fête chez un ami, alors en vacance, ce n'est pas les fêtes qui manqueront.
Le voyage s'était très bien passé, la petite famille était arrivé à destination. Quand ses parents lui avaient dit que c'était un hôtel de luxe, ils ne mentaient pas. Ethan restait bouche bée devant sa chambre, plus grande que sa maison. La journée était déjà pas mal avancée et Ethan restait sur son lit à dessiner. Il ne voulait pas aller se cramer la peau dehors par une chaleur pareil. Mais bien sûr, il savait que sa mère n'accepterait pas qu'il reste enfermé ainsi par un temps aussi sublime. Bingo, sa mère fit irruption dans sa chambre en lui tendant un maillot de bain.
"Je te donne deux minutes pour enfiler ça et sortir." La manière qu'avait sa mère de lui demander de sortir fit sourire Ethan, il pris alors le maillot en soufflant.
"Je te hais maman." Pour lui montrer l'ironie de ses paroles, il se leva et alla déposer un baiser sur la joue de sa mère avant d'aller enfiler son maillot. Une fois ceci fait, direction la piscine. Il n'avait pas le gout d'aller nager et rester au pied d'un arbre à dessiner le tentait bien plus, malheureusement sa mère viendrait lui enlever son bloc-note des mains pour qu'il arrête de rester dans son coin. Il était alors devant la piscine à regarder l'eau. Poussant un nouveau soupir, il se retourna et percuta un jeune homme. Aussitôt Ethan voulu s'excuser mais il n'en eu pas le temps, le jeune homme attaqua directement.
" NON MAIS TU PEUX PAS FAIRE ATT...ention ? " Ethan sourit en voyant qu'il se calmait, puis il n'y avait eu aucun blessé alors pas de quoi déclencher une troisième guerre mondiale.
" Désolé ... Moi c'est Ethan ... "dit-il en lui tendant gentiment la main. Il fut heureux de constater que le jeune homme ne lui en voulait pas, il lui serra alors la main et engagea la conversation. C'est ainsi que commença l'histoire la plus triste de la vie d'Ethan.
Les vacances étaient terminée, Ethan et Louis avait vécu une belle histoire d'amour pendant celles-ci mais il était temps de se séparer. C'est avec une profonde tristesse qu'Ethan boucla sa valise, il ne voulait pas partir, il voulait que ces vacances durent éternellement. Il avait fait de belle rencontre et pensait avoir trouvé son âme-soeur. Après avoir déposé sa valise prêt de la porte il fit un signe de main à sa mère en lui criant.
"Je vais dire au revoir à quelqu'un, je reviens vite !" Il sortit de sa chambre en courant et alla frapper à la porte de la chambre qu'occupait alors Louis. Mais rien, pas de réponse. Il n'y avait personne dans la chambre, c'est ce qui décourageait Ethan. Louis était partit, il avait plié bagage sans même lui dire au revoir. Il n'avait pas eu le temps de pouvoir prendre un moyen de le recontacter et il se demandait s'il l'avait fait exprès ou non. Il avait beau essayer de se convaincre qu'il avait simplement pas eu le temps, il savait bien que Louis n'avait juste pas eu l'envie de venir le voir. Il pensait ne jamais le revoir jusqu'au jour où ses parents décidèrent d'aller vivre avec lui à Westerly. Ethan savait que là-bas il pourrait revoir Louis et pourquoi pas essayer de le reconquérir.
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Sujet: Chaque jour est un lutte entre les larmes et les sourires... 
