Vas-y et essaie de me démolir, je m'éleverai du sol

Citation :

ma respiration se saccade. j'encaisse et j'encaisse leurs mots. ils font mal. quand tu me parles, mon poul s’accélère. aveuglée par l'amour que je te porte. tu n'es qu'un être inconscient et insensible. j'essaie de m'enfuir et de courir loin de cet enfer. mais... ils le disent. mes larmes coulent. peut être que moi aussi. arrête. dis non. dis que tu ne m'aimes pas. je griffe mon visage. je veux avoir encore plus mal que lorsque je pense à toi. aide moi à t'oublier. dis moi que rien n'a été vrai. je lève les yeux, troublés par mes larmes. et puis je me dis que... il ne t'a jamais aimée. il ne t'a jamais aimée. il a joué avec ton coeur et il a fini par le casser. le soleil me brûle. je m'effondre. je ne sais plus où je suis, ni où j'en suis. je sais juste qu'avec toi, j'en suis à la fin. oublie-le, cesse tout espoir. je peux pas. parce que je t'aime. parce que je saurai jamais si t'as vraiment ressenti ce que tu me disais. je ferme les yeux. je suis privée de ma seule drogue, toi. je m'apprête à dire adieu. même ça n'a plus d'importance. puisque ma seule source de vie, m'a trahie. hé, relève toi, c'est pas la fin du monde. non, c'est la fin de mon monde. les gens me regardent, sans pitié. ils comprennent pas. ils ne connaissent pas. cette sensation d'être invisible. cette sensation d'un voile sur ta vie. cette sensation d'un être qui t'obsède. la sensation d'un lien en lequel tu croyais dur comme fer, qui n'a jamais existé. comme imaginer une couleur qui n'existe pas, c'est impossible. mais j'ai réussi à le faire. je pensais pas connaître un être aussi dégueulasse, mais que j'aurais pu aimé aussi fort. il faudrait que quelqu'un m'explique. que quelqu'un m'empêche de sauter. mais si ce n'est pas toi, autant sauter tout de suite. ta gueule. c'est pas ça aimer. c'est pas ça apprécier. c'est pas ça adorer. un pas et je m'envole. un pas et j'abandonne cette douleur. un pas et... Elisabeth. il y a eux. je ne suis pas un être inconscient et insensible, je ne dis pas peut-être que moi aussi, je ne joue jamais avec le coeur des autres, je ne sais pas oublier, je ne sais pas me relever, je sais imaginer ce qui n 'existe pas, je ne dis pas ta gueule. je ne suis pas toi. et c'est sûrement le plus beau cadeau au monde, être ton contraire. j'ai des sentiments et les autres en ont aussi. je ne devrai pas sauter pour leur faire du mal. parce que si je saute, c'est pour qui, pour quoi, pour faire quoi, en retour de quoi ? pour toi, pour que tu regrettes, pour que tu pleures, en retour de regrets. Mais il ne t'a jamais aimée. serait-ce donc inutile de sacrifier sa vie pour un être qui n'a jamais pensé à nous, à ce qu'on aurait pu ressentir ? c'est totalement idiot. mais il me reste un espoir. celui-ci, alors... je prends mes ailes. pardon à tous ceux qui voulaient grandir et vieillir avec moi, à tous ceux qui croyaient en moi... mais je suis partie. loin de cet enfer. et je vais enfin connaître la paix. car 17 ans de batailles, font mal et ne guérissent pas avec le temps. c'est faux. j'espère que jamais vous ne connaîtrez ma douleur. la mort est aussi un simple voile sur ma vie. car je connais la paix, mais pas la fin des sentiments. j'ai eu tort, je me souviens de tout, j'ai encore mal, mais je sais que je ne peux plus rien faire du tout. je vous surveille. c'est tout. je vous observe. c'est tout. peut-être que... je découvrirai le "vrai" homme que j'aimais. mais sache que vous, quoique vous ferez, vous ne me dégoûterez jamais, vous n'avez rien à vous faire pardonner par rapport à moi.

Les larmes coulaient sur son doux visage d'enfant. Une de ses larmes dispersa l'encre de sa plume. La musique dans les oreilles « skyscraper. ». Oh que oui elle l'aimait, mais elle ne pouvait plus agir comme ça. Il fallait qu'elle l'efface de sa vie, son coeur. La distance, une petite distance, d'une heure, les séparait. Oh, il lui manquait mais... il avait tellement joué avec son coeur, elle se sentait trahie, elle avait l'impression que tous ces sentiments n'étaient qu'un décor, qu'il enlevait et remettait quand il lui parlait. like we never had a chance. Go run run run I'm gonna stay right here watch you disappear yeah. Cette chanson était son histoire. Une histoire sans pitié dans le fond. Mais elle avait décidé de le regarder partir très loin. Elle ne voulait plus se retourner sur son passé, sur ses sentiments,elle n'avait qu'une envie : tout effacer sur un coup de tête. Son numéro, son adresse, son prénom, ses amis, absolument tout. Elisabeth. Prépare-toi pour aller à la danse, tu vas finir par être en retard ! Elle sursauta, et avant que sa mère monte pour venir la voir et la bouger de sa chaise, elle partit s'enfermer dans le salle de bain où elle y avait préparé toutes ses affaires. En premier temps, elle lava son visage et aspergea ses yeux d'eau fraîche, elle était rouge. Affaiblie par sa peine. Mais la danse classique était sa passion, quelque chose pour s'évader, tout ce qui lui restait pour l'oublier et se sentir bien.J'arrive maman, deux minutes s'il te plaît !


Elisabeth Stella Banoli, 17 ans. Née à Westerly. D'origine française et américaine, française de sa mère. Possède 2 petites soeurs, Louise et Sixteen, 13 et 6 ans. Ainsi qu'un frère jumeau, Chace. Sa mère, Julia, et son père Justin.

Crois-tu qu'il existe une âme soeur ? :
OUI NON JE NE SAIS PAS Quelle a été ta réaction lorsque tu as appris l’existence du timer ? :
C'était vraiment bizarre. Je me suis d'abord dit que c'était impossible, tout juste incroyable finalement. En premier temps, j'ai refusé d'y croire... mais quand j'ai pensé à lui... Tous mes espoirs se sont rassemblés et j'ai été soulagée... J'y crois, mais je n'ose pas me lancer encore.
Raconte nous ta première relation amoureuse ? :
Je ne suis tombée amoureuse que d'un garçon. Au début, c'était beau, on apprenait à se connaître et compagnie, mais après, on a du se séparer, j'ai déménagé à vrai dire. Alors, on se parlait encore des fois par sms, mais j'avais l'impression d'être la seule personne de nous deux à être heureuse de se parler. En fait, j'ai eu l'impression qu'il jouait... Mais je l'aime encore en fait. C'est pour ça que j'ai envie de croire à ce timer, mais j'attends encore avant de me lancer.
Imagine que tu as un timer, tu serais du genre ... :
A ATTENDRE L'ÂME SOEUR EN PROFITE UN MAXIMUM Si tu découvrais que ton âme soeur te trompe, comment réagirais-tu ? :
Je ne sais pas... Je serai totalement dégoûtée, je ferai tout pour enlever ce timer. Ou au contraire, j'en profiterai à maximum pour le dégoûter de m'avoir quittée. Pour qu'il soit jaloux en voyant que je me porte bien, même si dans le fond, ça ne sera pas le cas. C'est vrai que je ne m'en remettrai pas tout de suite... En tout cas, j'espère que quand nous serons en couple, ce ne sera pas comme ça que nous nous quitterons.